u premier trimestre 2012, les exportations de vin espagnol ont généré des chiffres positifs en volume (5% avec 5,3 millions d'hectolitres - Mhl) et en valeur (15%, jusqu'aux 554 M€) par rapport au premier trimestre 2011, selon des données analysées par l'Observatoire Espagnol du Marché du Vin (OeMv).
L'un des indicateurs les plus encourageants du rapport, est l'augmentation du prix moyen, qui a crû de près de 10% par rapport au premier trimestre de 2011, arrivant à 1,04 euros le litre. La hausse est centrée sur la fin du trimestre, beaucoup plus importante (26%) lorsque l'on compare le prix moyen du vin en mars 2011 (0,94 euro le litre) par rapport à mars 2012 (1,18 euros le litre).
Sur l'ensemble du premier trimestre de 2012, les vins embouteillés avec AOC ont augmenté leur prix de 5% jusqu'à 3,14 euros le litre, et leurs exportations ont crû de 3% en volume (0,73 Mhl) et de 8% en valeur (229 M€).
Le segment des vins embouteillés sans AOC montre cependannt beaucoup plus de dynamisme, avec une hausse des volumes exportés de 12 % à 1 Mhl et une progression plus importante encore en valeur (+13 %) à 92 M€. Le prix moyen atteint 0,91 € le litre.
Dans le cas du vin en vrac, les ventes de vins sans appellation d'origine ont progressé de 6% en volume ('à 2,87 Mhl) et de 35% en valeur, à 115 M€, avec une augmentation du prix moyen de 28% à 0,40 € le litre. Le seul produit dont les exportations ont baissé dans les trois premiers mois de l'année est le vin en vrac d'AOC, -33% en volume (140 mille hectolitres) et -22% en valeur (10,5 millions d'euros) pour un prix moyen de 0,75 €/l.
France et Allemagne, les principales destinations
L'Espagne progresse en volume à l'export sur ses quatre premiers marchés : la France (+5 %), l'Allemagne (+20 %), l'Italie (+37 %) et le Royaume-Uni (+15 %). En revanche, elle recule de façon significative en Russie (- 50%), et d'une manière un peu plus modérée aux Pays-Bas (-18%) et au Portugal (-12%).
En valeur, le podium des premiers clients de l'Espagne se compose de :
l'Allemagne (87 millions d'euros), le Royaume-Uni (65 millions d'euros), les États-Unis (53 millions d'euros) et la France (51 millions d'euros).Le développement de la valeur dans la vente du vin espagnol est une donnée positive pour le secteur puisqu'il reflète un certain changement de tendance, avec une progression des prix centrée sur le vrac, qui part de très bas. Néanmoins, compte tenu de la place croissante de la part du vrac dans les exportations, en volume comme en valeur, une meilleure valorisation du vrac est une bonne nouvelle pour le marché espagnol.
[source:guiapenin.com]