la fin février 2012, après sept mois de campagne, les transactions vrac ont commencé à rattraper leur retard sur tous les marchés, et les prix, s’ils sont toujours supérieurs à la campagne précédente, sont un peu plus modérés qu’à la fin décembre 2011.
Du point de vue des volumes, tandis que les vins sans origine connaissent des progressions à deux chiffres, voire à trois (+143% pour les rouges avec mention de cépage), le recul des IGP s’atténuent : sont toujours en baisse cumulée les blancs (-13%) et les rosés (-10%), tandis que les rouges sont stabilisés par rapport à la campagne passée (-1%).
Du point de vue des prix, la plupart des segments sont en hausse, sauf les rouges sans origine avec mention de cépage (-7%) et les blancs en IGP. Cette baisse des rouges est à mettre en relation avec la forte hausse des volumes évoquée plus haut, intervenue dans la région Aquitaine, où ils ont été multpliés par dix en un an, pour atteindre aujourd’hui les 300 000 hl. A tel point que les prix de ces vins (56 €/hl) sont aujourd’hui inférieurs à ceux du Languedoc-Roussillon (60 €/hl), alors qu’ils étaient égaux en début de campagne. Quant aux IGP blancs, les cours des principaux cépages (chardonnay et sauvignon) sont en baisse de 6% alors que dans le même temps les cours des sans IG blancs sont en hausse de 6% aussi. On ne peut s’empêcher de remarquer que les volumes des premiers perdaient 132 000 hl quand ceux des deuxièmes en gagnaient 133 000…
Du côté des AOC, à fin janvier, on remarque une remontée des transactions et des cours des vins rouges de Loire, en particulier de l’appellation Saint-Nicolas-de-Bourgueil. Les Bordeaux rouges gagnent 10% de volume, pour une baisse de prix de 3%.