e 5 mars 2012, l’Association des Sommeliers du MAroc (ASMA) tenait sa première assemblée générale à l’hôtel de la Mamounia de Marrakech (voir photo). Tout juste créée, l’ASMA est présidée par Michèle Aström Chantôme et regroupe une vingtaine de sommeliers professionnels. Le Maroc connaît un développement touristique soutenu, se basant sur une clientèle occidentale aisée. L’ASMA compte faire de l’enseignement sa principale mission afin de répondre aux besoins en sommeliers formés.
Manuel Schott (chef-sommelier de la Mamounia) est en charge de la commission formation, tout en étant le secrétaire-général de l’ASMA. Il compte proposer rapidement un panel de séminaires, d’ateliers de formation au service et d’initiations aux accords mets-vins. La mise en place d’un diplôme de sommellerie et la création de bourses de formation sont également à l’étude. L’aboutissement de ce travail d’enseignement serait la présentation d’un candidat marocain au concours de Meilleur Sommelier du Monde de l’Association de la Sommellerie Internationale (ASI). L’ASMA mettra également en valeur la viticulture marocaine en tissant d’étroits partenariats.
Sommelière, Michèle Aström Chantôme est la secrétaire générale adjointe de l’ASI. Mi-mars, elle a logiquement demandé l’intégration de l’ASMA à l’ASI. Le Maroc devient ainsi le premier pays africain à demander son intégration à cet organisme international. L’ASI a été fondée à Reims en juin 1969. Elle regroupe aujourd’hui 46 pays (ainsi que 8 observateurs) via leurs associations nationales. Le japonais Shinya Tasaki en est aujourd'hui le président et Gérard Basset le secrétaire général.