es exportations de l’Argentine en 2011 en direction de la Grande-Bretagne représentaient 46,1 millions de dollars, dont 33 milllions pour les vins de Mendoza. Les capitaux en jeu sont suffisamment importants pour que le secteur viti-vinicole s'inquiète de la réaction du gouvernement de David Cameron après les récents messages provocants de Cristina Kirchner, qui met en cause le status quo sur la souveraineté des îles Malouines. L'industrie du vin s'inquiète notamment du message de la présidente aux importateurs argentins de ne plus acheter de produits anglais.
Le marché britannique absorbe 6% des exportations argentines, loin du tiers capté par le leadership des États-Unis. Mais il s'agit d'une destination stable et d'un territoire très convoité par les pays producteurs de vin. Aujourd'hui, en matière d'exportations de vins, la Grande-Bretagne occupe la quatrième place, derrière les États-Unis, le Canada et le Brésil
Bien que les importateurs assurent que le sujet n'est pas encore prioritaire, Luis Seindl, gérant de Norton, une des premières bodegas qui ont réussi à installer leurs vins à Londres au début des années 90, affirme : « La Grande Bretagne est la porte d'entrée vers l'Europe, le pays où tous se montrent pour connaître et imposer des tendances. Il est très dur de se maintenir face aux pays comme la France et l'Espagne. Chaque fois qu'il y a un risque de perdre un marché, la situation devienne préoccupante ».
[Source:www.losandes.com.ar]