ébut mars, le ministre de l’agriculture Bruno le Maire recevait Arias Cañete et Miroslav Naydenov, respectivement ses homologues espagnol et bulgare. Si le but de cette rencontre était l’avenir de la Politique Agricole Commune, l’avenir des Droits de Plantation a également été abordé. Bruno le Maire a confirmé son opposition à leur suppression (pour plus de détail, cliquer ici), tout comme son collègue espagnol (pour en savoir plus, cliquer ici). A cette occasion, Miroslav Naydenov (voir photo) a pour la première fois pris position sur la question, déclarant que « la Bulgarie était également opposée à la libéralisation des Droits de Plantation ».
Actuellement, 15 Etats Membres* réclament le maintien des Droits de Plantation. La Bulgarie représente 10 voix supplémentaires au Conseil Européen. Il manque actuellement 40 voix pour qu’une majorité qualifiée puisse se saisir de ce dossier. Les 12 autres Etats Membres n’ont actuellement pas pris position sur la question. La suppression ou non des Droits de Plantation fait cependant débat (pour lire la tribune de Hervé Lalau, cliquer ici) et le Commissaire Européen Dacian Ciolos a annoncé la création d’un groupe de travail sur cette question (pour en savoir plus, cliquer ici).
* : ces pays sont l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, l’Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal, la République Tchèque, la République Slovaque, la Roumanie et la Slovènie.