n direct de Prowein : après une première journée dimanche marquée par l'affluence d'acheteurs locaux (principalement des distributeurs du secteur traditionnel), le lundi 5 mars a vu les allées de Prowein s'emplir d'un public en costume. Le salon allemand s'est montré sous son jour le plus international. Contrairement au dimanche, où le hall consacré aux vins allemands était nettement le plus fréquenté, on a senti le lundi que les visiteurs venaient à Prowein rencontrer l'ensemble de l'offre européenne et mondiale présente sur le salon.
Le Deutsche Wein Institut a présenté lundi les derniers chiffres de l'économie allemande du vin. Retour à la normale côté production après une vendange 2010 particulièrement faible, baisse de la consommation domestique en volume mais progression en valeur. La production allemande n'alimente que 51 % de la consommation ; l'Allemagne est un important marché d'exportation pour les autres pays producteurs mais un marché difficile où 50 % de la distribution passe par le hard-discount (Aldi réalise à lui seul 20 % des ventes sur le marché allemand). La montée en gamme passe par le développement des ventes directes et de l'export, explique-t-on au DWI.
Ce mardi matin est déjà l'heure des bilans. Plutôt positifs sur les stands des Amis ou chez Ackerman, pour commencer par les acteurs que nous avions rencontré en début de salon "l'édition 2011 avait déjà été positive pour nous", explique Sébastien Briend pour Ackerman,"on sent en 2012 un vrai redémarrage des projets à l'export".
Pas de triomphalisme, d'autant que le constat reste de l'ordre du ressenti et du subjectif faute de chiffres (d'affluence et d'affaires). Et les exposants sont unanimes : la taille du salon confirme son caractère incontournable, mais accentue la nécessité de préparer sa venue en donnant rendez-vous à ses clients et contacts. "Sur un salon si grand, on ne vient pas vous voir par hasard", explique Arnaud Robert, producteur en Champagne et exposant sur le stand Vitisphere-WineAlley (Hall 5 L 90, notre photo).