e salon Vinisud 2012 ’a été inauguré en présence d’un aréopage des forces politiques et interprofessionnelles de la région. Le secrétaire d’Etat Frédéric Lefebvre n’ayant pu être présent, Bernard de Roquette-Buisson a coupé le ruban protocolaire. Président du salon, il s'est également chargé du discours d'inauguration. Il y rappelait que « au-delà des turbulences économiques passées et futures, il faut que les producteurs du Sud aient conscience de leur persévérance. Leur dynamique de créativité et de développement à l’export est sans pareille. Ils doivent maintenant pouvoir prétendre à une plus juste rémunération de leurs efforts. »
Vinisud célébre cette année ses 20 ans d’existence et dix éditions (le salon a lieutous les deux ans), l’humeur était au bilan. La victoire qui était souvent évoquée était celle du gain en qualité de la production méditerranéenne et surtout de sa reconnaissance. Pour Guy Giva (président de la Chambre Régionale d’Agriculture), « en Languedoc Roussillon nous avons cependant laissé beaucoup de producteurs derrière nous, suite à une importante politique de restructuration (le quart du vignoble en 30 ans). La stratégie d’une marque territoriale unique, Sud de France, commence à montrer tout son potentiel et ses réussites. Une telle stratégie commune devrait s’étendre à une interprofession unique, c’est ce que la lucidité nous dicte. »
Claude Balland, préfet de la région Languedoc-Roussillon, se voulait résolument optimiste. « La filière régionale a beaucoup changé. Bien sûr les pratiques se sont améliorées dans les vignes et en caves. Mais les caves coopératives se sont également concentrées, les succès de commercialisation et d’exportation sont également là et me rendent raisonnablement optimistes dans l’avenir d’une région qui est sortie de sa crise viticole. » Cet épisode protocolaire s’est poursuivi par la signature du manifeste Vin et Société, en présence de Marie-Christine Tarby (présidente de Vin et Société) et par un passage au stand Sud de France (Hall 1, B16).