a maison Louis Roederer est la première maison de Champagne en terme de surfaces cultivées en biodynamie. Sur les 230 hectares de vignes utilisés pour ses cuvées, 37 suivent la démarche biodynamique (soit plus de 5 % des surfaces). Douze de ces hectares ont récemment été rachetés au domaine biodynamique Leclerc-Briant, faisant suite au décès de Pascal Leclerc-Briant, en octobre 2010. D’après nos confrères de Drink Business, le groupe Lanson BBC a également acheté 13 hectares de vignes de la maison Leclerc Briant.
Dès 2000, la maison Louis Roederer s’est orientée vers des essais de viticulture biodynamique. Mais le manque de préparation avait conduit à un échec, les épisodes pluvieux de 2001 en Marne ayant conduit à un développement incontrôlé de mildiou. C’est réellement en 2004 que la maison s’est mis à conduire des essais de biodynamie à grande échelle. 24 hectares en tout avaient été conernés, la moitié étant cultivés en biodynamie et le reste en viticulture raisonnée afin de servir de témoin.
En Champagne, le pionnier de la biodynamie reste Jean-Pierre Fleury dont le domaine est dans la démarche depuis 1989. Jean-Baptiste Lecaillon (directeur général adjoint de Louis Roederer et maître de chais) a été très influencé par les méthodes de Jean-Pierre Fleury, mais il souhaite dépasser les affrontements de clocher, déclarant : « je préfère la notion de viticulture écologique et responsable qui permet de sortir du débat, parfois un peu obscur et inutile, entre Bio et non Bio. »
[Source photographique : blog Louis Roederer]