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es chercheurs de l'Université Autonome de Barcelone (UAB) ont développé une langue électronique qui identifie différents types de cavas à partir de la combinaison de systèmes de capteurs et des instruments mathématiques . On parle d'une « langue artificielle » composé de cinq capteurs qui réagissent sous forme de tension électrique aux différentes informations qu'elle reçoit. Selon l'UAB, le dispositif permet entre autres, d'obtenir d'une manière automatisée une classification pareille à celle qu'un sommelier effectuerait, et peut aussi être utile pour la détection de défauts durant l'élaboration de ces vins.
Le chercheur Manuel del Valle de l'UAB a expliqué à Vitisphere que se robot procède par apprentissage. On peut le programmer pour qu'il fasse la distinction entre les différents types de cavas. Il peut donc être utilisé par les œnologues comme substitut au laboratoire d'analyse, ou par les organismes de contrôles des appellations d'origine pour savoir s'il y a eu fraude. Les producteurs peuvent également l'employer comme remplaçant d'un panel de dégustation pendant le week-end ou pendant des horaires contraignants pour leurs dégustateurs humains habituels.
Cette langue électronique peut être paramétrée pour distinguer les différentes types de cavas, la variétés de raisins présentes dans un vin, avec l'avantage de pouvoir travailler sans se saturer. Une autre valeur ajoutée de la langue électronique est le fait de pouvoir discerner les composantes chimiques du vin, par exemple la présence de polyphenole, et la faculté de détecter l’année de production et les méthodes de vinification et d'élevage du vin.
Manuel del Valle présage qu'il faudra attendre au moins une décennie pour sa mise en place dans le domaine industriel. « Changer les habitudes prend du temps, mais sans doute cette langue artificielle sera de grand aide pour contrôler et ameillorer la qualité du vin », affirme Del Valle.
[source: www.elmundovino.elmundo.es]
