es foires aux vins ont commencé. Fort à propos, la société d’études marketing CEGMA TROPO publie les résultats de son enquête menée entre le 8 et 22 octobre 2010 auprès de 837 personnes « ayant entendu parler de la foire aux vins ». Cette enquête nous donne un portrait précis de ceux ayant visité les foires aux vins de l’édition 2010. La majorité (60 %) des visiteurs a l’intention d’effectuer un achat (ou plutôt une bonne affaire) lors de ce rendez-vous de la grande distribution. Ceux qui y passent par hasard (ou qui ne s’arrêtent que pour le plaisir des yeux) se laissent souvent tenter, 40 % de ceux n’ayant pas eu l’intention de faire un achat en effectuent un au final. Claire Certenais, Directrice de Clientèle CEGMA TOPO ajoute « qu’un effort est attendu de la part de l’enseigne en termes de conseil, notamment par les non acheteurs. »
Si les enseignes multiplient les prospectus pour s’attirer de nouveaux clients, ces derniers restent globalement fidèles à leurs grandes surfaces habituelles. On peut supposer que les consommateurs préfèrent rester dans leur aire de chalandise habituelle, le bénéfice qu’ils pourraient retirer d’offres promotionnelles ne les poussant pas à changer leurs habitudes. Claire Certenais, ajoute « l’enseigne est le meilleur acteur de communication de la foire aux vins, loin devant les médias : presse, affichage, radio… 86% des personnes ont entendu parler de la foire aux vins grâce aux prospectus. »
Les visiteurs des foires aux vins y dépensent en moyenne 120€. C’est d’ailleurs le prix et la possibilité de réductions qui motivent les consommateurs : 40 % des visiteurs s’étaient initalement fixés un budget d’achat (130 € en moyenne). Au final, 30 % dépensent plus que prévu, 30 % respectent leurs limites et 40 % achètent donc moins. 60% des acheteurs investissent dans des vins de Bordeaux, tandis que moins de 10 % des acheteurs se tournent vers les vins du monde et les vins issus de l’agriculture biologique. 90 % des acheteurs de vins sont incapables de définir correctement un « vin bio », ils pensent généralement que la vinification est certifiée, ce qui n’est pas le cas.