e samedi 17 septembre après-midi, la grêle s’est abattue avec fracas sur les vignobles cévenols du Gard. Cet orage fut bref et peu intense au niveau d’Alès, mais il fut long (deux épisodes d’un quart d’heure) et dévastateur (les grêlons faisant jusqu’à 5 centimètres de diamètre) sur les communes de Cardet et de Lézignan. Dans ces communes, en plus d’une grosse frayeur, seuls quelques dégâts matériels sont à déplorer (toits de voitures bosselés...). La cave coopérative de Cardet avait approximativement récolté 75 % des raisins du millésime 2011. Avant le passage des experts des assurances, les constats de perte de récolte sont encore approximatifs, mais ils pourraient s’élever à 50 % des raisins non vendangés.
La demande de reconnaissance en catastrophe naturelle de cet épisode de grêle ne devrait pas tarder. Cette démarche revient aux maires des communes, qui doivent mettre à profit les dix jours suivant le sinistre pour monter un dossier avec leurs administrés. Une fois la demande élaborée, elle pourra être transmise au Préfet du Gard, qui la fera suivre au ministère de l’Intérieur. Une commission interministérielle statue ensuite et publie un arrêté dans le mois.
Quand un sinistre est considéré comme étant une catastrophe naturelle, l’assureur du sinistré doit procéder à l’indemnisation des biens touchés dans les trois mois consécutifs à l'annonce. Si les dommages considérés comme assurables (tempêtes, gel...) ne sont pas couverts par les fonds de calamités agricoles et que les remboursements dépendent des termes du contrat passé avec l’assurance, l’indemnisation des sinistres est grandement facilitée dès lors qu'il s'agit d'une catastrophe naturelle.
[Source : France3 Languedoc Roussillon, Image : blog Minervois]