urant la seconde moitié d’août 2011, le gouvernement sud-africain (via son ministère de l’Agriculture) a signé les accords de bonnes pratiques oenologiques du World Wine Trade Group (WWTG). Ces engagements sont entrés en vigueur au début du mois de septembre et portent essentiellement sur une reconnaissance mutuelle des bonnes pratiques oenologiques. Les pays membres du réseau WWTG partagent dès lors les mêmes règles concernant les termes qui peuvent être affichés sur les bouteilles de vin. Les formalités administratives, liées aux contrôles des douanes et services de répression des fraudes, sont ainsi limitées et les frais de transaction réduits.
D’après ses propres termes, le WWTG est « une association informelle d’acteurs nationaux de l’industrie du vin, qui sont intéressés par la mise en place d’un réseau de partage d’information et d’un meilleur accès aux marchés internationaux du vin. Le groupement vise à créer des opportunités pour ses membres, permettre leur développement à l’export et promouvoir la consommation responsable de vin. » Le groupe originel a été fondé en juin 1998 à Zurich (Suisse), alors que le Nouveau Monde viticole était en pleine croissance, que l’Organisation Internationale de la vigne et du vin se restructurait et que l’Union Européenne se mobilisait pour protéger les termes termes désignant ses traditions.
Les membres participants (par organismes professionnels et/ou administratifs) du WWTG sont exclusivement des pays du Nouveau Monde viticole. On y trouve : l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, la Géorgie, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Les vins d’Afrique du sud pourront ainsi accéder plus facilement au marché nord-américain, en se libérant de lourdes formalités administratives. La Chine serait actuellement en train de se rapprocher du WWTG, apparemment pour en devenir membre.
[Source : Business Report]