a sixième édition de la Part des Anges, soirée caritative annuelle de ventes aux enchère de grands flacons de cognac, aura lieu le 15 septembre 2011 au chais Monnet (Cognac, Charente). Cette soirée exceptionnelle rassemble tous les acteurs des vignobles du Cognac : viticulteurs, négociants, tonneliers, verriers et, bien entendu, collectionneurs. Vingt-cinq lots de flacons uniques, ou en éditions très limitées, seront mis en vente ; dont une dame-jeanne de cognac 25 ans d’âge de la maison Frapin (estimée entre 3 000 et 5 000 €), une coupe spéciale La Part des Anges 2011 de Rémy Martin (estimé à 2 000 €) et la carafe en cristal Timeless de Hennessy, qui avait été tirée à 2 000 exemplaires pour le passage au nouveau millénaire (estimée 8 000 €). L’édition 2010 de l’événement se déroulait également au chais Monnet, 650 personnes y participaient et la vente de 24 flacons avait réuni 70 000 euros au bénéfice de l’Institut de France (un flacon ayant atteint 16 000€).
La Part des Anges 2011 est dédiée à la mémoire de Bertrand Guionnet (voir photo), l’ancien président du Bureau National de l’Interprofession de Cognac décédé plein mandat en avril 2011 (pour plus d'information à ce sujet, cliquer ici). Cette année, les ventes se feront au profit de l’antenne française de l’Ordre de Malte. Cette organisation humanitaire dérive de l’ordre militaire hospitalier de Malte (remontant au onzième siècle) et a pour vocation d’accueillir et secourir les plus démunis socialement et médicalement. C’est le commissaire priseur Vincent Gérard-Tasset qui sera en charge de la vente (sans frais ni taxes), l’ordre d’apparition des lots ayant préalablement été tiré au sort. Les enchères téléphoniques sont par ailleurs acceptées, mais cela empêche d’assister à la soirée de gala qui suit la vente.
L’ œuvre Voyage de la Terre à la Lumière de Caroline Tresca sera également mise en vente à cette occasion. Peintre et sculptrice autodidacte, Caroline Tresca a réalisé un plâtre « spontané, sans préméditation ni calcul ». Le poème accompagnant la sculpture éclaire le sens métaphorique de sa composition : une « jolie mésange / donne au temps son lot de ciel / (...) et changera toute l’eau en vie ».
[Photo : BNIC, Patrick Bertrand]