e critique néo-zélandais Max Allen soulève la difficile question de l’éthique des critiques en vin qui se font payer par les producteurs pour écrire sur leurs vins.. Dans sa rubrique du Week-end Australian Magazine, Max Allen fait part de la création de la récente association des critiques de vin de Nouvelle-Zélande, qui s'engagent à respecter une certaine éthique vis-à-vis de leur activité professionnelle. “Nous estimons que la pratique des critiques payées par les producteurs de vin est contraire à notre indépendance et nuit à l’intégrité de la réputation de tous les critiques en Nouvelle Zélande. Nous croyons que le public et les producteurs de vin sont en droit d’attendre qu’un haut niveau d’intégrité et d’indépendance régisse notre activité professionnelle” énonce la nouvelle association dans une profession de foi, d’ores et déjà déjà signée par une vingtaine de journalistes.
Dans l’article du Weekend Australian Magazine, Allen confie avoir été payé pour la reproduction de certaines de ses critiques par des organisations professionnelles comme The Winemakers of Rutherglen qui l’a également rétribué pour une intervention lors d’une conférence. “Est-ce acceptable ? La ligne éthique a-t-elle été franchie ? Suis-je devenu “la pute” de Rutherglen ?" se demande le critique. Question difficile qui a le mérite d’être posée et pourrait également faire débat au-delà des frontières néo-zélandaises.
[Source : Mumbrella.com.au, Photo : maxallen.com.au]