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Vins d'Italie : des marchés d'export prometteurs aux Etats-Unis, en Russie et en Chine
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Vins d'Italie : des marchés d'export prometteurs aux Etats-Unis, en Russie et en Chine

Par Vitisphere Le 13 juillet 2011
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Vins d'Italie : des marchés d'export prometteurs aux Etats-Unis, en Russie et en Chine
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éunie à Orvieto, l'association des oenologues italiens, Assoenologi, s'est intéressée au développement des ventes de vins italiens à l'export et notamment aux marchés prometteurs comme les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

Aux États-Unis, où l'Italie est leader des importations de vin, 75% du vin consommé vient de Californie, la consommation per capita reste faible (9 litres par an et par habitant), et le prix moyen d'une bouteille de vin italien est de 7 $. "Mais tous ces principes fondamentaux sont à la hausse depuis des années, les perspectives sont plus que positives" , a déclaré Leonardo Lo Cascio de Winebow, l'un des plus importants importateurs de vins italiens aux Etats-Unis et ce en dépit des aspects qui entravent le développement du marché, comme la diminution du nombre de distributeurs, passé de 7000 à 700 en 20 ans, dont les 5 premiers détiennent 50% du marché.

Le marché russe est lui aussi prometteur : "les perspectives sont positives, a déclaré Irina de Femina MGB-Vin, important importateur russe de vins, le marché des alcools est dominé par la bière et la vodka, les importations de vins italiens ont augmenté de 7,31% en 2009, de 31,31% en 2010 et devraient progresser encore de 24 % en 2012. La fourchette de prix va de 3 à 7,5 d'euros mais le rapport qualité-prix ne suffit plus : il faut raconter les histoires et les valeurs dont sont nées vos vins, parce que les Russes sont prêts à dépenser plus."

Quant au marché chinois, s'il est également plein de promesses, il est un terrain d'affrontement avec des concurrents particulièrement bien positionnés, la France, bien sûr, mais aussi le Chili et l'Australie. Selon le courtier en vin Maurizio Conz : "la grande distribution chinoise est en grande partie étrangère et non-italienne. De nombreux opérateurs achètent des vins italiens qu'ils embouteillent sous leur marque propre et dont la notoriété ne profite pas à l'Italie. En outre, le flux de touristes venant de Chine est dirigé vers Paris ou Francfort et ne passe en Italie qu'un ou deux jours. Il est capital pour notre développement chinois que ces touristes connaissent la dolce vita et l'art de vivre à l'italienne, dont le vin est un protagoniste essentiel".

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