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Exploitations viticoles : les VIF modélisent la stabilisation des revenus
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Exploitations viticoles : les VIF modélisent la stabilisation des revenus

Par Egmont Labadie Le 29 juin 2011
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Exploitations viticoles : les VIF modélisent la stabilisation des revenus
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es Vignerons Indépendants de France ont financé ces derniers mois, pour un budget de 30 000 euros, une étude sur la viabilité d’un système de stabilisation des revenus pour les exploitants viticoles, destiné à lisser les écarts entre le revenu d’une année et la moyenne des revenus des trois années précédentes.

Ce projet a été étudié pour tous les viticulteurs, pas seulement les seuls caves particulières, il s’inspire d’exemples existant aux Etats-Unis et au Canada, et pourrait s’inclure dans la prochaine PAC, puisqu’il a reçu, selon Thomas Montagne, président de la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants, un accueil favorable du commissaire européen Dacian Ciolos.

Il s’agirait d’un système d’assurances privées, mais qui pourrait être aussi abondé par une subvention publique, qui compenserait une partie des baisses de revenu des viticulteurs en cas d’aléa climatique, de crise des cours ou encore de variation importante des parités monétaires. Sur la période 2002-2009, toutes régions confondues ces variations de revenu ont oscillé de 20 à 40%.

Selon les simulations de l’étude, basée sur les constations des années récentes, si 30% de la  population viticole souscrit à un tel système, et si 35% de celle-ci subit une perte de revenu de plus de 30% tous les 4 ans,  le besoin d’ indemnisation serait de 0 à 43 millions d’euros par an, pour des variations de revenu ramenées entre 15 et 25% par an.

Le système a l’avantage d’être très souple, n’intervenant qu’après déclenchement d’autres dispositifs comme le VCI, mais il pose quelques problèmes. D’une part, la Champagne ne peut rentrer dans le même dispositif que les autres régions, ses besoins étant trop importants, même si sporadiques ; d’autre part, si pour beaucoup de régions les primes calculées apparaissent raisonnables (42€/ha pour un domaine aquitain hors subventions), elles sont beaucoup plus élevées pour des régions à fort revenu, mais aussi à crises récurrentes comme le Languedoc-Roussillon.

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