’année 1999 était pleine de perspectives excitantes. Au cours des 40 années précédant l’arrivée du deuxième millénaire, la viticulture française avait réussi à digérer quelques crises historiques comme l’indépendance de l’Algérie, ou l’entrée de l’Espagne dans le Marché Commun. La France était restée le premier pays viticole, avait échappé au bug de l’an 2000, et ne voyait pas les nuages de la concurrence grossir au dessus de l’hémisphère Sud. La France était en ce temps là, le premier pays producteur en volume, le premier pays exportateur en valeur et le second en volume, le premier pays exportateur de vins en vrac et le premier pays exportateur de grands crus, le premier pays consommateur…
Nous sommes en 2011. La France n’est plus que le deuxième producteur derrière l’Italie talonnée par l’Espagne, le troisième pays exportateur en volume et le second en valeur. Nous ne sommes plus qu’au quatrième rang pour les exportations en vrac, et les USA sont devenus le premier pays consommateur de vins !
Les réformes, récemment mises en place ne semblent pas avoir stoppé la chute. Au mieux, les importations chinoises l’ont freinée.
Les classements qui fâchent ou les illusions perdues de la France
Par Michel Remondat Le 23 mai 2011
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