a mise sur le marché de vins sans indication d’origine (VSIG) mais mentionnant un millésime ou un cépage a été permise à partir de la récolte 2009. Au 31 juillet 2010, selon France Agri Mer, sur les 1044 opérateurs qui avaient demandé un agrément pour commercialiser de tels vins, seulement 428 avaient effectivement mis sur le marché des bouteilles de cette catégorie. On compte en leur sein 282 caves particulières, 88 négociants, 55 caves coopératives, 3 groupements de producteurs.
La commercialisation totale a atteint 700 000 hL, dont 250 000 hL mentionnant au moins un millésime, et 450 000 hL mentionnant un cépage. Ces volumes constituent une relative surprise, puisque les statistiques des marchés en vrac à la production de la campagne 2009-2010 ne faisaient état que de 300 000 hl échangés dans cette catégorie. La différence de 400 000 hL serait due à la mise sur le marché de volumes n’ayant pas fait l’objet d’un contrat d’achat (par des coopératives ou des vignerons indépendants), mais aussi au déclassement de vins issus d’autres catégories.
Rappellons que cette année, les volumes des marchés en vrac à la production ont été multipliés par deux, à 633 000 hL (au début mai). Pour l’heure, on ne sait pas si la tendance est aussi importante à la mise sur le marché.
Les cépages les plus fréquents pour la campagne 2009-2010 étaient le muscat (en particulier des vins de base pour la production d’effervescents), le chardonnay, le sauvignon, le merlot et la syrah.
[Illustration : Anivin]