u début mai 2011, les volumes de vins sans indication géographique (VSIG) rouge et rosés sont toujours en recul par rapport à la campagne dernière (-5% pour les rouges, -18% pour les rosés), avec des prix en hausse de 27 et 9%. Ces chiffres comprennent en particulier une centaine de millier d'hectolitres de vins issus du vignoble girondin, qui auraient été déclassés d'autres catégories de vin à des fins de déstockage, et dont on peut penser qu'ils ont trouvé preneur à la faveur des faibles disponibilités actuelles en vins de table.
Les VSIG avec mention de cépage confirment leur succès cette année, avec des volumes (633 000 hl) qui ont doublé par rapport à la campagne précédente.
Le marché des IGP est égal à celui de l'année dernière (+1%, avec 7,5 millions hl), mais à un prix moyen (69,37?/hl) supérieur de 15%.
Il est à noter que, sur les deux premiers mois de 2011, les importations de vins, portant à 82% sur des VSIG et des IGP, ont connu une hausse en volume de 17% et en valeur de 10%.
La plupart des AOC françaises ont connu des prix à la vente en vrac en hausse cette année, hormis les blancs et rosés de Loire. Du côté des volumes, si le Bergeracois, le Languedoc-Roussillon, la Vallée du Rhône et le Beaujolais sont en baisse, la situation est propice pour les autres régions, en particulier pour les Bordeaux rouges (+15%).