La consommation de vins rosés a doublé en 20 ans

n 1990, la part de consommation des vins rosés était de 10,8% en France. Elle est en 2010 de plus de 25% (d'après un panel CNIV-IRI cofinancé par FranceAgrimer). D'après cette même étude, 90% des consommateurs de vin déclarent boire du rosé. Ce développement de la demande est visible sur les orientations du marché du vin.  Ainsi, en 2010, les rosés représentaient 37,7% des parts du marché national en volume (+6,1% par rapport à 2009) et 39% en valeur (pour un prix moyen de 2,37?/L).
La région majeure dans cette production est le vignoble provençal. Il est en effet spécialisé dans la production de rosés, et représente (en incluant la Corse) 46,1% des volumes en terme de ventes d'AOP rosées, avec 473 mhL en 2010. La seconde région productrice est le Val de Loire (217 mhL en 2010), viennent ensuite la Vallée du Rhône (116 mhL en 2010). Il est à noter que les régions les plus dynamiques dans l'évolution en volume de leurs ventes AOP rosées sont la région rhodanienne (+9,6%) et celle bordelaise (+8,2%), alors que le Beaujolais et la Bourgogne ont leur volumes diminuant de 1 et 1,9%.
Provence et vins rosés sont fortement associés pour les consommateurs de vins. Ainsi 46% des français déclarent lier la Provence aux vins rosés.  En 2010, le vignoble provençal était constitué de 27.000 hectares de vignes, qui ont produit 1,27 millions d'hectolitres (dont 88% de rosé, 9% de rouge et le reste en blanc). Seuls 12% de ce volume est exporté, les 88% restant étant consommés en France (voire le graphique ci-dessus pour le détail des réseaux de distribution

(Source : FranceAgriMer, 2011)