es tests sur équipements vitivinicoles effectués en 2010 par l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et ses collaborateurs ont donné lieu à nombre d’études visant à réduire l’impact environnemental des travaux à la vigne et à la cave. On retient :
Projet Optidose© : débuté depuis 2002, il a pour but de donner des règles de décision afin d’adapter les doses de produits phytosanitaires répandues au vignoble à la pression parasitaire, la surface foliaire... En 2010 une plate-forme internet EpiCure a été mise en ligne pour permettre aux opérateurs qui le souhaitent d’appliquer les premiers modèles obtenus (à leurs propres risques).
Performances énergétiques des matériels viticoles : depuis 2009, l’IFV Sud-Ouest a mis en place une expérimentation mesurant les consommations en carburant des tracteurs selon les technologies employées (pulvérisateur mécanique, aéro-convecteur...) et réglages effectués. L’objectif de cette étude est de pouvoir optimiser/réduire la consommation en carburant liées aux travaux viticoles.
Nettoyabilité des équipements : il s’agit d’optimiser les méthodes de nettoyage à la vigne et à la cave, afin de réduire les consommations en eau et le rejet de déchets polluants. La nettoyabilité des installations est un critère pouvant paraître secondaire voire dispensable, le vin (grâce à son degré d’alcool, son acidité, ses teneurs en sulfites) ne pouvant servir de milieu de développement à des organismes pathogènes. Mais la maîtrise des contaminants (type Brettanomyces), la réduction des teneurs en sulfites et les économies d’eau imposent de se pencher en détail sur ce sujet.
Procédés œnologiques éco-innovants : initié en 2009, ce projet cherche à développer des techniques innovantes d’un point de vue environnemental (consommation d’eau, rejets d’effluents, besoins énergétiques...) et qualitatif (augmentation de la valorisation). Les recherches sont actuellement en cours et portent sur la filtration, le vidage-nettoyage des canalisations et le nettoyage en place.
[ Source : MatéVi ]