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usqu’ici, le marché brésilien avait connu un lent développement de ses importations, étant autosuffisant à 90% et ayant une faible consommation (1,8 L par an et par habitant en 2008). Ses 200 millions de consommateurs potentiels le faisaient considérer comme un marché d’importance en attente de développement. Une récente étude du marché brésilien (effectuée par le Brazil Wine Market Landscape et WineIntelligence) fournit un nouvel état-des lieux de la consommation brésilienne de vins importés. On y voit que si le Brésilien typique est un consommateur de bières invétéré (54 L par habitant et par an en 2008), l’émergence d’une nouvelle classe moyenne accélère les dynamiques d’importations de vin (pour relire notre brève "Bresil : forte progression des importations de vin au premier semestre 2010", cliquer ici).
18 milllions de Brésiliens consommeraient des vin importés au moins 2 fois par an. Trois quarts-de ces consommateurs auraient dégusté plusieurs fois des vins pétillants, ce qui fait des vins mousseux le type de vin préféré des Brésiliens (ensuite vient le rosé). La principale occasion de consommation de ces cadres urbains (notamment à Rio de Janeiro et São Paolo) reste par ailleurs les festivités.
Selon Diceu Vianna Jr (à l'origine de l’étude) « malgré des hauts niveaux de taxation et de bureaucratie, le marché brésilien n’est pas aisé. Mais l’économie est devenue forte et le consommateur est prompt à vouloir apprendre et a l’envie d’embrasser les aspects culturels du vin »