e rosé a le vent en poupe. Et le temps de son côté. Les saisons se dérèglent et l'été frappe à nos portes dès le mois d'avril. Quoi de plus normal qu'une envie de rosé ? Sa mosaïque de couleurs et son effet désaltérant élargissent le public œnophile. Il séduit les jeunes et les néophytes et connaît une véritable progression : durant les quinze dernières années, sa consommation est passée de 8% à 22% de la consommation totale des vins en France (selon le CIVP).
Cannes s'apprête à accueillir le Mondial du Rosé, les 29 et 30 avril prochain. Depuis huit ans, ce concours organisé par l'Union des œnologues de France tente de casser les clichés qui réduisent trop souvent le rosé à une boisson d'été. Le concours révèle les qualités de ces vins en provenance de 21 pays différents.
En France, la traditionnelle Provence a été rejoint par de nombreuses régions viticoles. La Loire se démarque avec son cabernet d'Anjou, et le Sud-Ouest se fait une belle réputation avec le clairet de Bordeaux.
A l'étranger, outre les rosés d'Espagne, d'Italie et du Magreb, il faut désormais compter sur les vins du Nouveau monde, notamment d'Afrique du Sud et d'Australie, qui pratiquent le coupage du vin blanc et du vin rouge.
Plébiscité et prêt à séduire le monde entier le rosé a plus d'un atout : sa texture en bouche, propre au rosé, repose sur l'alliance de fraîcheur et de sucrosité. A déguster entre 10 et 12°C avec ou sans glaçons.
Avec le soleil, vient la vie en rosé
Par Vitisphere Le 14 avril 2011
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