S
i la tendance des échanges internationaux de vin connaît une inversion totale par rapport à l’an dernier, avec des volumes en nette et forte hausse, la distribution de la valeur qui en est dégagée n’est cependant pas homogène. Le rétablissement du marché en 2010 a vu les bénéfices des stratégies volumes exportés/prix moyen de vente s’inverser, selon le choix de maintenir l'un au détriment de l'autre durant la crise (France et Espagne ayant cherché à maintenir les prix, quitte à réduire les volumes, l'Italie ayant au contraire sacrifié ses marges au maintien des volumes).
La stratégie de la France a payé sur le long terme, l’augmentation en valeur surpassant celle des volumes (même si les quantités exportées sont inférieures de 12% à celles de 2007), mais celle de l’Espagne a mené à des résultats mitigés. Le volume exporté a retrouvé le niveau d’avant la crise financière, mais la valeur est bien inférieure. En fait les vins espagnols exportés restent préférentiellement ceux affichant de faibles prix, alors que dans le cas français, ce sont les vins de régions à fortes valeurs qui sont préférés (avec notamment une croissance en 2010 des exportations de Champagne et de Bordeaux de +22% et +17%). L’Italie a quant elle obtenu son record d’exportation (quasiment 21 MhL) grâce à un euro faible, augmentant ainsi sa compétitivité par rapport aux pays du Nouveau Monde ayant des devises plus fortes.
Le dollar faible a cependant permis aux Etats-Unis d’augmenter leurs exportations de vins à prix élevés et déjà embouteillés. Pour l’Argentine, la décroissance des volumes est imputable à celle du vin en vrac, alors que l’augmentation des valeurs est due à l’exportation de vins embouteillés (représentant 75% de la valeur exportée).

Pour lire l'intégralité de cet article, se reporter au dossier Vitisphere " le marché mondial du vin en 2010 "
La stratégie de la France a payé sur le long terme, l’augmentation en valeur surpassant celle des volumes (même si les quantités exportées sont inférieures de 12% à celles de 2007), mais celle de l’Espagne a mené à des résultats mitigés. Le volume exporté a retrouvé le niveau d’avant la crise financière, mais la valeur est bien inférieure. En fait les vins espagnols exportés restent préférentiellement ceux affichant de faibles prix, alors que dans le cas français, ce sont les vins de régions à fortes valeurs qui sont préférés (avec notamment une croissance en 2010 des exportations de Champagne et de Bordeaux de +22% et +17%). L’Italie a quant elle obtenu son record d’exportation (quasiment 21 MhL) grâce à un euro faible, augmentant ainsi sa compétitivité par rapport aux pays du Nouveau Monde ayant des devises plus fortes.
Le dollar faible a cependant permis aux Etats-Unis d’augmenter leurs exportations de vins à prix élevés et déjà embouteillés. Pour l’Argentine, la décroissance des volumes est imputable à celle du vin en vrac, alors que l’augmentation des valeurs est due à l’exportation de vins embouteillés (représentant 75% de la valeur exportée).

Pour lire l'intégralité de cet article, se reporter au dossier Vitisphere " le marché mondial du vin en 2010 "