Bordeaux : les projets d'Olivier Lavialle, nouveau directeur de l'ENITA, pour le château Luchey Halde

ommé en décembre directeur de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs des Travaux Agricoles (ENITA) pour cinq ans à compter du 1er janvier 2011, Olivier Lavialle succède à Jean Magne, parti à la retraite. Le nouveau directeur, ingénieur diplômé de l'ENITAB et docteur en informatique, s'exprime dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest et fait état de ses ambition pour le château Luchey Halde, propriété de l'ENITA.

Le château produit entre 100 000 et 120 000 bouteilles par an et a décroché en septembre dernier le coup de cœur Hachette pour son blanc 2008. Si le domaine rend des comptes à son propriétaire, l'ENITA, sa gestion et son budget sont indépendants.

Le nouveau directeur est conscient des atouts et faiblesses du château : « Avec Luchey Halde, nous sommes positionnés sur une gamme élevée en terme de qualité et nous profitons d'un terroir exceptionnel. Notre faiblesse réside dans la jeunesse du château. Il parait qu'il faut deux générations de viticulteurs pour qu'un château se monte. Nous, nous sommes encore en évolution » déclare-t-il.

Il entend développer le rayonnement du château, auprès du monde universitaire comme du grand public : « Nous avons la chance d'être idéalement situés, à deux pas de l'aéroport, à deux pas de la pénétrante et à deux pas du tram. Il existe une marge de progrès pour que les Bordelais viennent plus nombreux découvrir Luchey Halde. Quant au monde universitaire, je souhaiterais que le château soit plus tourné vers lui en développant des partenariats académiques avec l'université de Bordeaux dans son ensemble, avec une véritable politique de site où le domaine doit être intégré. (...) Je suis un ardent défenseur de l'idée que tout membre de l'enseignement supérieur bordelais doit s'approprier cette vitrine. J'aimerais que la communauté des 3 000 enseignants chercheurs s'approprie Luchey Halde et puisse montrer fièrement l'étiquette avec le logo de l'Enita en disant : "C'est mon château" ».

A cet effet, le nouveau directeur commencera par évaluer plus précisément l'existant : « La première grande action sera un audit au printemps qui permettra d'évaluer l'ensemble de sa gestion et politique commerciale et de déterminer la place de Luchey Halde par rapport à l'ENITA pour une éventuelle réorganisation ».