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Retard de paiement des aides à la restructuration : « 90% des aides seront versées au mois d’avril prochain et les dossiers des jeunes agriculteurs seront traités en priorité ».
Problème de trésorerie de France Agrimer (il manque 100M€ pour faire la jonction jusqu’au 15 octobre prochain) : « je veux que vous me présentiez des pistes de solution dès le prochain conseil d’administration de France Agrimer, le 16 février prochain, a-t-il répondu à Jérôme Despey qui proposait que France Agrimer ait recours à un prêt pour continuer à assurer le financement des dossiers
Contractualisation
« Notre agriculture est à un tournant majeur, il faut construire un nouveau système économique. La contractualisation est un des outils de cette modernisation. Elle donne une lisibilité de revenu aux producteurs, confrontés à une volatilité croissante des cours. Je suis déterminé à la faire aboutir, et si nécessaire, à faire évoluer le dispositif pour s’adapter aux spécificités des différents secteurs ».
Irrigation
« J’ai fait fausse voie, a reconnu le Ministre, autrefois hostile au financement des réseaux d’irrigation, « Je craignais une hausse de la production susceptible de déséquilibrer les marchés. Mais vous avez restructuré votre vignoble, réorganisé votre offre, maitrisé vos stocks. Vous avez mon plein soutien pour défendre ce projet à Bruxelles en vue d’obtenir des fonds européens ».
Droit de plantation
« Je suis fermement opposé à la libéralisation des droits de plantation. Le président de la République a récemment pris fermement position sur ce dossier. Si l’on libéralise ces droits de plantation, on pourra planter de la vigne partout en Europe. Ce sera la ruine pour tous les producteurs français et européens et on aboutira à une standardisation des vins. C’est un combat que nous allons mener dès maintenant »
Linéaire unique
« J’y suis favorable. Regrouper votre offre sous la bannière unique Languedoc-Roussillon est plus efficace qu’une approche trop segmentée. Je ferai le nécessaire auprès de la DGCCRS pour qu’on ne vous mette pas des bâtons dans les roues. »
Interprofession
«Il faut arriver à une interprofession unique pour le Languedoc-Roussillon. Passer de quatre à une seule interprofession dans cette région, c’est moins d’argent public dépensé. C’est également être plus efficace et mieux organisé dans la promotion sur les marchés export. Prenez l’exemple du Chili, il n’existe qu’une seule structure de promotion pour promouvoir tous les vins du Chili à l’international ».