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L'Interprofession des vins de Bourgogne entre dans la mise en oeuvre de son plan Bourgogne 2015
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L'Interprofession des vins de Bourgogne entre dans la mise en oeuvre de son plan Bourgogne 2015

Par Vitisphere Le 23 décembre 2010
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L'Interprofession des vins de Bourgogne entre dans la mise en oeuvre de son plan Bourgogne 2015
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éuni en assemblée générale, le BIVB a fait le point sur la situation économique des vins de Bourgogne (et noté un retour à la croissance des ventes, en particulier à l'export) et sur l'inscription des climats de Bourgogne au partimoine mondial de l'UNESCO. Enfin, le Bureau a approuvé les mesures de mise en oeuvre du plan Bourgogne 2015, dont les orientations stratégiques avaient été validées par une autre assemblée générale de l'Interprofession en juillet dernier. L'objectif est de faire des vins de Bourgogne "la référence mondiale des grands vins nés d'une viticulture durable", d'ici 2015, avec 200 millions de bouteilles commercialisées irréprochables.

Des thèmes connus comme la régulation du marché, le suivi aval qualité, la traçabilité pour le consommateur ou l'implication dans le développement durable sont inscrits au plan et le CIVB va travailler sur l'image des vins de Bourgogne. En effet, si leur réputation n'est plus à faire, il va falloir la faire évoluer, notent les co-rapporteurs du plan. Ainsi, pour Jean-Michel Aubinel, il s’agit de « casser l’image de la Bourgogne, voulant que nos vins soient chers. Ici, nous nous sommes donc engagés à produire des vins de toutes gammes, accessibles à toutes sortes de consommateurs, avec toujours la même exigence de qualité. » Le travail de promotion sera accentué sur cinq marchés stratégiques à l'export  (Etats-Unis, Royaume Uni, Japon, Belgique et Chine) ainsi que sur les marchés émergents (Canada, Norvège, Brésil, Corée du Sud...) et sur le marché domestique.

Aucune dotation de budget supplémentaire n'a été décidée : « Nous avons des moyens, nous avons du personnel. Tout ce qu’il faudra, c’est réorienter le budget. Cela va demander un suivi précis tout au long du processus. Et cela, c’est aussi un challenge supplémentaire », estime Jean-Michel Aubinel.

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