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Comment définissez-vous votre métier ?
Nous accompagnons producteurs et négociants en vin dans une approche qui obéit à un premier concept : la transversalité de l’entreprise, de la plantation à l’approche consommateur. En France, on a trop opposé la commercialisation d’un côté et la production de l’autre. Nous créons des liens entre l'économique, le juridique, le marketing, l'approche qualité.
Notre métier c’est donc d’être des moutons à cinq pattes, tous experts en technique, comme en commercialisation, comme en gestion. C’est notre leitmotiv. Nous avons deux corps de métier : le développement de circuits de distribution domestique et export et la rationalisation de l’outil de production sans nuire à la qualité.
Notre troisième corps de métier c’est la restructuration d’entreprise ou de coopérative vinicole en difficulté. Même si ce n’est pas le métier le plus rémunérateur, voir ces entreprises renaître comme des phénix de leurs cendres est irremplaçable.
Nous avons quatre bureaux en France, cinq relais export à l’étranger et nous ouvrons trois bureaux de plus en France cette année. Nous sommes sur le terrain pour accompagner les domaines et caves chez le banquier ou l’exportateur chinois. Notre moyenne d’âge est à 32 ans, pour ceux qui croient qu’il faut être vieux pour être consultant (rires).
Le travail et l’imagination sans complexe et sans a priori pour la vente et le développement de marque sont notre promesse à des viticulteurs qui travaillent dur et qui prennent des risques. Pour nous le marché est sur l’export et la vente directe aux particuliers.
Quels sont vos dernières créations ?
Après notre Manuel Opérationnel de Gestion de l'Entreprise Viticole, nous avons voulu publier des ouvrages beaucoup plus courts, qui puissent être lus en deux heures et répondent en 60 pages à des questions très pratiques et permettent au vigneron de gagner tout de suite de l'argent et de faire redécoller son entreprise avec nos informations. 24 de ces guides sont prévus sur deux ans, à un rythme de parution de quatre par trimestre. Cette approche répond au concept d'AOC Conseil : nous sommes des passionnés du vin, là pour apporter notre pierre à l’édificie sans bla bla mais en espèces sonnantes et trébuchantes. Nous présentons à Vinitech nos quatre premières parutions : Financement et Subventions pour les entreprises viticoles, La vente de vin en grande distribution, Réussir son projet oentouristique, Clés et Méthodes pour réussir sa conversion en bio.
Quels sont vos objectifs lors de ce salon Vinitech-Sifel ?
Présenter nos ouvrages bien sûr. Nous avons préparé activement le salon et nous avons déjà pas mal de rendez-vous. Nous voulons nous présenter expliquer ntore concept, assez original, et faire comprendre aux gens qu’il y a un réel potentiel, qu’il faut oser, sortir des sentiers battus, nous pouvons les accompagner, il faut sortir de marasme et de ce fatalisme qui nuit à la filière. Le monde évolue, les vins de France doivent évoluer, si possible plus vite que le monde et nous sommes là pour accompagner les vignerons.