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Retrouvez Bruno Sutre à Vinitech sur le stand de Vitisphere (Hall 1, B13 01)
Comment définissez vous votre métier ?
Depuis 1995, date du lancement de Biovitis, nous avons mêlé plusieurs métiers avec une idée commune : participer à la réduction de l’utilisation des pesticides et améliorer la qualité des produits des viticulteurs.
Ces prestations sont basées sur des compétences individuelles et collectives au sein d’une véritable équipe. Pour l’expérimentation nous sommes agréé BPE, GIP pour la pulvérisation et PQCM pour le conseil.
Quel est le type de projet que vous accompagnez ?
Notre premier métier est le conseil en viticulture durable qui permet au viticulteur d’avoir une meilleure gestion de ses intrants (phytosanitaires et engrais) dans une logique de réduction et d’optimisation. Nous nous inscrivons donc pleinement dans l’actualité d’Ecophyto 2018 et nous avons des solutions pour les viticulteurs en conventionnel et en viticulture biologique. L’objectf aussi, au travers cette meilleure gestion des intrants est d’améliorer la qualité depuis la sélection du matériel végétal à la détermination de la date de récolte, en passant par le zonage des terroirs, des estimations de récolte, des mesures de stress hydrique et surtout, finalement, la fertilisation raisonnée qui chez nous s’appuie sur différents concepts comme l’activité biologique du sol, la trophobiose (la réduction de la sensibilité de la plante grâce à son alimentation, en particulier minérale, et à l’activité microbienne du sol).
L’objectif pour nous est ensuite d’aider le viticulteur à tirer le meilleur profit de tout cela à travers des certifications : AR (agriculture raisonnée), AB (agriculture biologique), ISO (nous avons accompagné un vignoble dans sa certification ISO 14001 avec succès). L’idée est de valoriser tout le travail réalisé par le viticulteur en amont, sachant que nous sommes des experts techniques, nous avons valorisé notre action au travers des signes de qualité qui permettent au vigneron d’authentifier sa démarche.
Notre deuxième métier, c’est le contrôle des pulvérisateurs, condition de l’optimisation de l’application des intrants . Nous le faisions depuis dix ans et nous avons conformé nos prestations aux exigences légales, puisque ce contrôle est obligatoire depuis le 1er janvier 2009. Tous les cinq ans les pulvérisateurs doivent passer au ban de contrôle. Nous avons conçu notre propre BANQUIZZ que nous commercialisons. Nous faisons également de l’expérimentation viticole pour paprticiper à l’homologation des pesticides et à l’agrément des engrais (foliaires, au sol…) et nous sommes à ce titre agréés Bonnes Pratiques Environnementales par le Ministère de l’Agriculture.
Quelles sont vos pistes de développement et vos objectifs sur le salon Vinitech ?
Pour nous aujourd'hui, clairement l’avenir c’est EcoPhyto 2018 : nous sommes les seuls porteurs de solutions qui permettent de répondre aux objectifs de ce plan, à savoir la réduction de 50 % des pesticides avec 98 % d’efficacité. En outre, on commence à parler dans les couloirs ministériels d’EcoFerti pour les fertilisants, nous attendons sereinement ce développement puisque nos prestations s’y prêtent parfaitement.
Dernière chose : de part notre position nous avons été amenés à imaginer des solutions qui pourraient, à moyen terme être des solutions techniques à la protection des cultures (lutte contre la ciccadelle par lâcher de parasitoïdes par exemple) dans le cadre d’Ecophyto.