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88 cépages portugais indigènes, sur les 258 que compte le pays, ont été plantés à titre conservatoire par Joao Roquette, le directeur d’Esporao, le plus gros producteur de vin portugais, avec le winemaker australien David Baverstock, qui vinifie les vins d’Esporao. « C’est un moyen de s’assurer que ces variétés ne vont pas s’éteindre. Certaines d’entre elles étaient en voie de disparition. Elles ont toutes été utilisées à une époque ou une autre pour faire du vin. Aujourd’hui elles ne sont plus dans l’air du temps mais les goûts changent et le climat aussi », a expliqué Joao Roquette. « En replantant ces variétés, nous assurons un héritage mais également une ressource. C’est un investissement sur le long terme : 10, 20 ou même 30 ans ». [ Source : Reuters ]