La situation financière de la majorité des exploitations bordelaises est mauvaise. Ça n'a jamais été aussi mal. Je n'ai jamais vu ça en trente ans de métier », s’alarme Gérard Chassagne, à la tête d'un des cabinets d'expertise comptable les plus importants de Gironde.
Dans un article publié par le quotidien Sud-Ouest, l’expert comptable affirme que la notoriété du millésime 2009 n’a pas permis de restaurer la situation financière de la plupart des exploitations bordelaises « La qualité du 2009, sur l'ensemble des catégories de vin, a été jugée exceptionnelle. Pourtant ce millésime s'est bradé sur le marché du vrac, en particulier pour l'AOC Bordeaux qui couvre la moitié des volumes. Avec des fourchettes de prix entre 600 et 1 200 euros le tonneau de 900 litres». La qualité des millésimes joue sur le segment spécifique des primeurs mais a peu d’influence le bordeaux générique dont les cours en vrac sont déterminés par la loi de l’offre et de la demande au niveau français, voire mondial, estime l’expert. « La dégradation d'ensemble a commencé en 2003, avec une accélération depuis 2008 », poursuit Gérard Chassagne qui se dit cependant « étonné par la grande capacité de résistance de nombreux exploitants viticoles ».
[ Source : Sud-Ouest ]
Bordeaux : l’inquiétante situation financière des exploitations viticoles
Par Vitisphere Le 03 novembre 2010
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