'Interprofession des vins de Cahors s'est réunie la semaine passée pour un point d'étape. Les vendanges commenceront à Cahors le 1er octobre prochain.
Après la crise des années 2000, « historique », ont reconnu les responsables de l'appellation, Jérémy Arnaud, directeur marketing de l'UIVC, a présenté le tableau de bord économique de l'Interprofession traduisant en chiffres les progrès réalisés depuis son arrivée, il y a quatre ans, dans un contexte de crise générale pourtant défavorable : les dirigeants ont insisté sur la stabilisation des sorties de chais (autour de 170 000 hectolitres sur la campagne 2009-2010, soit 22,4 millions de bouteilles) et des stocks (330 000 hl au 31 juillet contre 400 000 en 2004 et 2005). « Nos stocks sont assainis », a précisé le négociant Alain Janicot dans les colonnes de la Dépêche, « Nous avons opéré un repositionnement qualitatif. Et nous avons su créer la demande existante pour agiter les prix. Dans cette appellation, il n'y a plus de place pour les amateurs… ».
Autre point-clé : le cours du vrac est descendu cette année à 70 € et se voit assigner des planchers, à l'issue de négociations musclées entre la production et le négoce : 90 € pour les 2007 et 2008 et 100 € pour les 2009. « Nous avons mené des actions fortes face à des propositions indécentes », rappelle Maurin Bérenger, président du syndicat de défense des vignerons de Cahors. « Nous restons vigilants mais nous avons des discussions intéressantes avec le négoce car il y a encore du travail ». A ces niveaux de prix, on est en effet encore en-dessous des prix de revient du producteur (entre 130 et 150 euros l'hectolitre).
A l'export, le positionnement du Cahors dans le sillage du cépage Malbec tient ses promesses en terme d'efficacité de la communication autour du Vin Noir, en particulier sur le marché américain : « Le jumelage Cahors-Malbec est fulgurant, se félicite Jean-Marie Sigaud, président de l'Interprofession. C'est même notre seule chance. Mais l'effort est long à l'export et nous devons réfléchir à une présence permanente aux Etats-Unis pour ne pas manquer le train ». Au point qu'à terme, les vignerons cadurciens craignent de manquer de volumes après avoir beaucoup arraché : « Nous replanterons des vignes dans les deux ou trois ans. Et sur les meilleurs terroirs. Le problème, c'est de trouver les propriétés », précise-t-on à l'Interprofession.
A l'échelle régionale, enfin, le rapprochement entre l'UIVC et l'interprofession des vins du sud-ouest se confirme au fil des rencontres entre les responsables des deux organismes : « Nous avons créé une commission paritaire pour fonctionner selon des conventions et avoir le choix de nos actions», note Jean-Marie Sigaud, « L'heure de l'ignorance semble finie. »
[ Source : la Dépêche ]
Les vins de Cahors abordent la vendange sur un bilan de campagne positif
Par Vitisphere Le 27 septembre 2010
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