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l’invitation du Ministre-Président de Rhénanie-Palatinat, Kurt Beck, et de son Ministre de l’Economie vitivinicole, Hendrik Hering, s’est tenu, le 16 septembre, le IIe Sommet Vitivinicole de Mayence en présence de 180 participants, représentants politiques et professionnels de régions viticoles européennes venus d’Allemagne, de France, d’Espagne, d’Italie, de République Tchèque, de Roumanie et d’Autriches. Les débats ont essentiellement porté sur la mise en œuvre de la réforme de l’OCM-vin. Les participants ont unanimement salué l’instauration d’enveloppes financières nationales, qui laissent aux Etats-membres une réelle liberté de mise en œuvre de leurs politiques de promotion des vins et de restructuration du vignoble. Ils ont été tout aussi unanimes pour constater la crise traversée par l’ensemble des régions viticoles, l’absence d’équilibre du marché et le caractère aggravant de la libéralisation totale des droits de plantation à partir de 2015.
L’annonce relayée par la voix des députés européens Christa Klass et Herbert Dorfmann, ancien Secrétaire Général de l’AREV, du projet de la Commission de réduire de près de 200 millions d’Euros le budget du secteur viticole a déclenché un tollé général.
L’Assemblée des Régions Européennes Viticoles a souhaité se positionner et orchestrer toutes les propositions de réforme de la réforme à la faveur du rapport d’étape de 2012 : « La vocation et la dimension, par excellence régionales, de la viticulture engagent naturellement les régions viticoles à se mobiliser pour amender en profondeur (…) la réforme imposée par l’ancienne Commissaire et son équipe (toujours à la manœuvre) sans aucune prise en compte de l’avis des régions. »