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lu par les producteurs en 2007, Pierre Tabarin, venu du monde de la banque, est confirmé par les négociants à la présidence de l'Interprofession de l'Armagnac. « L’année 2009 n’a pas été simple. Mais il faut garder le cap »... et transformer l'essai, résume le « capitaine » de « l’équipe Armagnac » . En trois ans, Pierre Tabarin a mis en place le « Plan Dynamique Armagnac » qui entre dans sa deuxième phase, approuvée en Assemblée Générale par le BNIA. Ce plan compte des « objectifs ambitieux mais réalistes : doubler les ventes en 6 ans, soit passer à 9 millions de bouteilles à l’horizon 2013 » et se déploie sur quatre axes :
· le pilotage de la filière, pour assurer la pérennité de la profession sur le long terme,
· la communication autour des valeurs du produits et de ceux qui le font,
· le centrage de l’activité du bureau autour d’objectifs commerciaux plutôt que d’image,
· et un attachement à remettre le consommateur au centre de la stratégie, de lui assurer une bonne visibilité de la gamme Armagnac, et une traçabilité toujours plus pointue.
Certes, l’année 2009 a marqué un net recul des sorties, plus sur la France (-31%) qu’à l’export (-17%). Les ventes ne se portent cependant pas si mal : le panel IRI à fin 2009 montre une baisse de seulement 3.3% en valeur et 7.8% en volume, corroborant l’hypothèse d’un effet de déstockage chez les distributeurs. De plus, les indicateurs à fin 2008 étaient excellents (+12% en France et +19% à l’exportation), et surtout on note depuis le début de l’année 2010 une reprise significative des marchés étrangers, qui affichent un beau +30% sur les deux premiers mois de l’année.