L
e concept du développement durable, qui comprend des aspects à la fois environnementaux, économiques et sociaux, se caractérise par une multitude d’initiatives. Par exemple, la cave de Tain l’Hermitage a récemment officialisé une démarche de long terme en adoptant le label « Vignerons en développement durable » de l’Institut coopératif du vin. Elle rejoint ainsi les vignobles Dom Brial, Mont Tauch, Sieur d’Arques, EVOC, Laudun Chusclan, Moulin de la Roque, les vignerons du Mont Ventoux, les vignerons de Caractère et Jaillance. Pour sa part, la cave Anne de Joyeuse à Limoux a créé son propre label, « Protect the Planet ». De son côté, le négociant Jeanjean a choisi de s’inscrire dans la norme 1000NR de l’AFAQ, qui intègre développement durable et management de la qualité. Autre exemple, CLVD (Celliers du Languedoc vins distribution), qui a misé dès sa création en 1993 sur l’esprit et le label de l’agriculture biologique. Face à cette diversité peu lisible pour les consommateurs de vin, Jacques Gravegeal, tout récent président du comité IGP de l’INAO pour les vins et cidres, en a appelé lors du salon Vinisud à la création d’un label européen de développement durable. Pour passer de la parole aux actes, il a annoncé qu’une coordination des IGP du vin de l’ensemble de l’Union européenne était en cours de création. Enfin, il a laissé entendre que cette coordination demanderait à transformer le label IGP en un label de développement durable, afin de rendre les choses encore plus claires.