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Loire : un « Pétillant originel » entre naturel et technique à Montlouis
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Loire : un « Pétillant originel » entre naturel et technique à Montlouis

Par Vitisphere Le 25 décembre 2009
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Loire : un « Pétillant originel » entre naturel et technique à  Montlouis
C

’est en 2007 que l’INAO a autorisé pour la première fois l’AOC Montlouis a produire sous appellation un vin baptisé « Pétillant originel ». Les créateurs de cette nouveau venu se sont inspirés des pétillants naturels produits par plusieurs vignerons de la tendance « nature », mais ont eu le désir de « faire un vin dans les règles de l’art », selon Damien Délecheneau, vigneron au domaine de la Grange Tiphaine et président de la commission technique. Le but était de créer un vin pétillant (selon les normes européennes, donc qui approche 2,5 kg de pression) mais en s’interdisant l’ajout de sucre, de levures et de liqueurs : « faire un joli vin, et montrer que les vins effervescents sont des des vins de fête d’accord, mais pas forcément pas mûrs, trop verts et faisant mal à la tête. »

Pour réussir cet exploit, il faut une matière très mûre, avec une richesse en sucre importante (en général au moins 12,5° potentiels) donc des rendements de vins tranquilles (40 à 45 hl/ha), « pour pouvoir se resservir du sucre naturel lors de la seconde fermentation ». Comme le dit Damien Delécheneau, « il faut de l’expérience pour mettre en bouteille quand la fermentation atteint son équilibre, avec environ 14 grammes de sucre résiduel, sans sucres ni levures apportées, et avec un vin ni trop clair pour que la fermentation s’active, ni trop trouble pour que la bulle soit fine, et qu’il n’y ait pas, à la fin, de réduction liée à la présence de lies trop importantes. » A noter que le décret ne fixe pas de limite à l’utilisation du soufre, mais que la nécessité de ne pas bloquer les fermentations naturelles impose la modération.

Pour l’heure seuls quatre domaines (Jousset, Weisskopf, Mathur et Delécheneau) se sont lancés dans cette production pour laquelle « il faut exceller dans la technique afin de faire des vins toujours purs et droits», soit environ 25 000 bouteilles annuelles, vendues entre 8 et 12€ à des particuliers, des cavistes, des restaurateurs et même à l’export.

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