V
endredi dernier, 11 janvier, le sénateur Gilbert Barbier (Rassemblement démocratique et social européen), a fait part, dans une question écrite adressée au ministre de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Pêche, de ses inquiétudes devant l'organisation des interprofessions viticoles par grands bassins de production. Dans le cas de sa circonscription du Jura, le rapprochement avec la Bourgogne, le Beaujolais et la Savoie ne semble pas pertinente au sénateur : « Pour la production jurassienne, être intégrée au sein d'un bassin viticole Bourgogne- Beaujolais- Savoie-Jura signifie la perte de sa spécificité et de son identité. Alors que la plupart des autres vignobles connaissent des difficultés, les vins jurassiens enregistrent eux une progression de 0,8 % sur le marché. Cette situation favorable est due à une bonne organisation actuelle en matière de publicité et de prix, notamment des produits phares : vin jaune, vin de paille, crémants de qualité. Démanteler cette organisation condamnerait à coup sûr la production jurassienne, expression d'un terroir et d'une tradition de vinification bien particulière, qui a aujourd'hui une forte identité. »[ Source : le Progrès ]