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Prise isolément, cette nouvelle n'a guère d'importance. Mais si on la rapproche des efforts déployés en Thailande, en Chine, en Inde ou même en Syrie (avec, dans la plupart des cas, l'intervention de consultants français), cela commence à faire beaucoup.
Question idiote: les Français (qui boivent de moins en moins de vin, suivant en cela les conseils d'un l'Etat ingrat qui le vitupère) ne sont-ils plus bons qu'à montrer aux autres comment faire, comme les eunuques chinois de l'ancienne Cité Interdite?
Le problème de l'eunuque, ce n'est pas qu'il manque de savoir-faire, ni d'altruisme; c'est qu'il n'a pas de descendance.
Tous ces pays que nous aidons à implanter la vigne auront bientôt nos cabernets, notre merlot, notre pinot noir, notre chardonnay, et nos fûts de chêne français. Mais importeront-ils encore nos vins?
Photo : In Vino Veritas
par Hervé Lalau
Rédacteur en Chef Adjoint,
In Vino Veritas
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