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La Nouvelle-Zélande choisit la limitation volontaire des rendements

Par Vitisphere Le 05 octobre 2009
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La Nouvelle-Zélande choisit la limitation volontaire des rendements
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écidément, les temps sont durs pour les viticulteurs néo-zélandais.
L'association des Vignerons de Nouvelle Zélande a décidé de limiter les rendements autorisés de la récolte 2010 à 8 tonnes par hectare, alors que la norme ces dernières années s'établissait autour de 10 tonnes. Les vignerons consentent ce sacrifice au nom de la réputation du pays qui veut s'affirmer comme un producteur de vin premium ; or cette image est peu compatible avec des braderies d'invendus sur les marchés internationaux du vrac. Le président de l'association, Stuart Smith, a déclaré ne pas avoir ni ne pas souhaiter avoir les moyens de contraindre les producteurs à appliquer cette réductions rendements, comme c'est le cas en Champagne. Au contraire, a expliqué Smith, l'association a travaillé dur pour renforcer la communication entre la production et le négoce et s'assurer que les volumes produits correspondraient, à terme, à une demande correctement valorisée.
En 2009, les ventes à l'export de vin en vrac on quadruplé en Nouvelle-Zélande, passant de 5 % des volumes exportés à 20 %. Ces volumes exportés ont motivé la création de marques opportunistes, à faible espérance de vie et dont les bénéficiaires ne sont pas implantés en Nouvelle-Zélande.
Le message a été bien reçu chez les producteurs, "Si vous n'avez pas un contrat pour chaque baie sur chaque grappe de chaque rangée, ne la cultivez pas", a déclaré Jason Yank, directeur d'Astrolabe Wines à ses partenaires viticulteurs. Astrolabe Wines a fait part à ces derniers de son intention de réduire son approvisionnement de 20 à 25 % tout en maintenant la qualité au plus haut niveau possible. Le but est de démarcher d'autres marchés avec une offre de qualité ; une autre stratégie qui conduirait à se battre sur les prix sur des marchés déjà saturés à été dénoncée par l'association des vignerons qui encourage ses membres à résister à leur besoin de dégager des liquidités et à la tentation de liquider leurs stocks.

[ Source : nzherald.co.nz ]

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