L
a gastronomie est partout à l'honneur, la Semaine du Goût, pour ne citer qu'elle, du 10 au 18 octobre prochaine, est particulièrement attendue et fait la part belle aux accords mets-vins (pour accéder au programme complet, cliquez ici). La mise en valeur du vin dans l'art de vivre bien, en parlant de goût et de culture, prend le contre-pied de sa diabolisation au nom du principe de précaution et c'est la gourmandise qui est gagnante... de même que l'ensemble des professionnels des secteurs de l'hotellerie, de la restauration comme du vin.
Dira-t-on que les restaurateurs ne jouent pas le jeu ? Les vins et autres boissons alcoolisées ne sont pas sur la liste des sept produits sur lesquels les restaurateurs se sont engagés à répercuter totalement la baisse de la TVA à 5,5%, entrée en vigueur le 1er juillet. Cette liste comprend : une entrée, un plat chaud (viande ou poisson), un plat du jour, un dessert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu pour enfants, un jus ou soda, eau minérale, café, thé ou infusion. Les boissons alcoolisées, y compris le vin, en sont exclues, au verre comme à la bouteille, de même que le menu avec un verre de vin : la TVA reste à 19,6 % sur tous ces produits malgré les appels des vignerons, notamment sur le menu vin compris.
La nouvelle passe très mal auprès des professionnels du vin, qui pointent à nouveau du doigt le niveau des marges des restaurateurs alors que la mesure aurait aidé à stimuler les ventes de vin dans les restaurants au moment où elles en ont le plus besoin. Un rendez-vous manqué entre les chefs et les vignerons n'est une bonne nouvelle pour personne, alors que les occasions de célébrer la gastronomie se multiplient. Durant la Semaine du Goût, on s'en félicite, les chefs ont sélectionné des menus accords mets-vins et vins compris à prix doux, qu'on aimerait voir toute l'année.