L
es représentants de la filière viticole (FNSEA, AGPV et JA) ont rencontré hier leur nouveau ministre de tutelle Bruno Lemaire. Il ont souligné la situation critique de bon nombre d'exploitations viticoles et proposé un plan de soutien pour les aider sur le court-terme (memorandum sur les cotisations sociales, déblocage d'aides à la trésorerie, garanties pour risque de non-paiement à l’export).
Sur le plus long terme, les représentants du secteur entendent participer à la mise en route du fameux Plan de Modernisation de la filière viticole, toujours dans les limbes administratives, et être associés à la future loi de modernisation agricole.
Un des points soulevés est la mise en place d'un indicateur de prix pour les vins sans indication géographique.
Plus globalement, ils demandent que l'image du vin soit préservée au travers des différentes politiques publiques (une pierre dans le jardin du Ministère de la Santé). Il semble que Bruno Lemaire ait été réceptif à cette demande. Il a en tout cas déclaré: « Il n’y a pas de France sans vins français ».
Ce qui va sans dire, quand on est Ministre de l'Agriculture et que les vins représentent plus de devises à l'export qu'Airbus et le TGV. Mais cela va tellement mieux en le disant...