D
enis Verdier, président de la confédération des coopératives vinicoles de France (CCVF) a exposé le 7 juillet dernier la stratégie du monde coopératif vinicole français dans l’optique de la réforme de la politique agricole commune de 2013. Il s’est exprimé contre la « tendance lourde à Bruxelles, qui veut qu’il n’y ait plus d’organisation de marché par filière après 2013, mais une seule politique agricole qui coiffe l’ensemble des secteurs. » La CCVF est cependant consciente que cette approche horizontale pourrait l’emporter, et dans cette optique, elle a mis en place un groupe de travail présidé par Thierry Coste, président de la cave de Florensac dans l’Hérault.
Ce dernier va être proposé en remplacement de Jean-Louis Piton à la tête du groupe vin du COPA-COGECA (comité des organisations professionnelles agricoles – confédération générale de la coopération agricole) à Bruxelles. Selon Denis Verdier, Thierry Coste devra s’entourer d’une expertise à même de permettre « à la viticulture française d’avoir une position, notamment sur le sujet des DPU et du partage des budgets communautaires. »