N
omacorc publie les résultats de recherches menées dans le cadre de l'association O2 in Wine, qui relie, entre autres, le leader mondial des fermetures alternatives pour bouteilles de vin, au Centre de Recherches de Geisenheim en Allemagne. L'association étudie l'influence de l'oxygène sur le vin à toutes les étapes de sa vie et les chercheurs de Geisenheim ont mis en évidence le lien entre
le contrôle de l’oxygène lors de la mise en bouteille et l’évolution du vin. Ce n'est pas une surprise, la vraie nouveauté est de passer au contrôle et à la maîtrise effective de la présence d'oxygène au moment de l'embouteillage puis dans l'espace de tête de la bouteille fermée. S'assurer un embouteillage maîtrisé reste le meilleur point de départ pour la gestion des échanges d'oxygène à travers le bouchon, tels que les permet la technologie de Nomacorc.
« Nous avons finalement découvert que si les conditions de mise en bouteille sont gérées correctement, les taux de transfert de l'oxygène (OTR) au travers du bouchon exercent une influence plus prononcée sur l’évolution du vin », explique le Dr. Stéphane Vidal, Directeur mondial de l’Oenologie pour Nomacorc. « A l’inverse, avant d’être en mesure d’utiliser l’OTR du bouchon pour définir l’évolution de leur vin, les viticulteurs doivent maîtriser la pénétration de l’oxygène au cours de la mise en bouteille. »
L'institut de Geisenheim a également pu établir que, contrairement aux idées reçues, l'espace de tête constitue un important réservoir d'oxygène qui exerce une réelle une influence sur l’évolution du vin. Et que, par conséquent, les viticulteurs qui se contentent de mesurer l'oxygène dissous dans le vin sous-estiment le risque d’oxydation de ce dernier.
« Les résultats obtenus montrent que l'oxygène dans l'espace de tête, auquel le secteur n'accordait jusqu'ici que très peu d'importance, constitue un facteur d'influence essentiel en matière d'évolution du vin et, plus spécifiquement, de résistance du vin à l'oxydation, laquelle joue un rôle décisif dans la conservation du vin », déclare le Dr. Rainer Jung, scientifique et Vice-président du département OEnologie et Technologie viticole du Centre de Recherche de Geisenheim.
« Optimiser certains procédés propres à la chaîne de mise en bouteille, maîtriser et contrôler précisément l'espace de tête et les niveaux d'oxygène dissous peut permettre aux viticulteurs et aux distributeurs d’allonger la durée de conservation d’un vin, et d’en améliorer l’homogénéité », conclut M. Vidal. « Une fois que les conditions de mise en bouteille sont sous contrôle et que la pénétration de l'oxygène est maîtrisée, les viticulteurs peuvent choisir un bouchon
doté d’un OTR optimal favorisant l’évolution du vin. »