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Développement durable : Marketing vert pour la Champagne
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Développement durable : Marketing vert pour la Champagne

Par Vitisphere Le 02 juillet 2009
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Développement durable : Marketing vert pour la Champagne
D

eux marques de Champagne, Pommery et Nicolas Feuillatte, ont mis sur le marché des cuvées « spéciale Développement Durable ».
Chez Pommery, ça s’appelle « Pop earth », et ça s’appuie sur les justifications suivantes : certification ISO 14001 (management environnemental), réduction de 1350 tonnes de rejet de CO2 dans l’atmosphère par l’allégement de 50 grammes du poids des bouteilles, agriculture raisonnée, division par trois de la quantité d’eau utilisée pour produire une boutille, valorisation totale des déchêts.
Chez Nicolas Feuillatte, on a baptisé la cuvée « L’Essentiel », et ici aussi on égrène les arguments : muselet 100% recyclable, coiffe réduite, bouchon en liège (peu d’impact carbone, rôle socio-économique au Portugal), étiquette en papier à 60% recyclé et encres à 56% végétales, bouteille produite à faible distance du site d’embouteillage et à base de 90% de verre recyclé, certifications ISO 22000 (sécurité alimentaire), vin issu de l’agriculture raisonnée.

Au point de vue marketing, l’idée semble dans l’air du temps. On peut cependant se demander, comme toujours dans ce domaine, s’il n’y a pas « green-washing » sous roche, c’est à dire si ce qui est avancé comme du développement durable l’est réellemment, et dans ce cas s’il n’y a pas un risque que l’initiative se retourne contre celui qui en a eu l’idée (comme récemment pour l’industrie automobile). Dans le cas champenois, ce serait plutôt l’inverse, au sens où ces cuvées mettent en avant des éléments qui en fait sont communs à la majorité des Champagnes. Comme l’explique Arnaud Descotes, responsable environnement au CIVC, « l’ensemble de la Champagne a réduit l’emploi de ses produits phytosanitaires de 35% entre 1996 et 2006, ses apports d’azote de 50% en douze ans, valorise à 75% ses déchets de carton, plastique, papier et verre, et traite maintenant 92% de ses effluents vinicoles. »
D’une certaine façon, Pommery et Feuillatte comblent un déficit de communication d’une région viticole qui a plus misé sur une image de luxe et de fête ces derniers années, que sur ses préoccupations environnementales.

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