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Robert Parker, le gourou américain du vin, est-il en passe de perdre de son aura ? Un article très étayé paru la semaine dernière dans le New-York Times révèle que deux de ses collaborateurs ont bénéficié des largesses d’associations comme Wine Australia et Wines of Chili pour des voyages dans ces deux pays qui ont ensuite donné lieu à des notations des vins dégustés dans la très influente revue The Wine Advocate. Or depuis sa création il y a 31 ans, Robert Parker défend une éthique très stricte pour garantir son indépendance, refusant toute prise en charge de ses voyages et tous les cadeaux qui lui sont offerts. «C’est impératif pour un critique en vin de payer de sa poche», écrivait-il dans son dernier livre. Des règles draconiennes qui, apparemment, ne s’appliquaient pas à ses collaborateurs. L’information révélée le mois dernier sur Dr Vino, un blog très prisé des œnophiles américains, a alimenté un débat passionné en ligne. Une affaire qui n’est sans doute pas sans corrélation avec la disparition de Robert Parker de la nouvelle édition abécédaire du vin récemment publiée par le New York Times (lire notre article) tout comme du Top 10 des personnes les plus influentes du monde du vin que s’apprête à publier Decanter.
[Source : New-York Times]