L
a controverse a fait jaser toute la semaine. En ce jeudi 23 mars, les échos sont plutôt défavorables à l'opération mais les rumeurs ont circulé : LVMH qui détient 66 % de sa branche vins, Moet-Hennessy, serait prêt à les céder au britannique Diageo, qui détient les 34 % du solde, au terme d'un accord conclu entre les deux géants en 1994. Pour Diageo, numéro un mondial des vins et spritiueux, il s'agit de creuser durablement l'écart avec son challenger, Pernod Ricard et d'investir durablement dans l'univers du luxe.
La nouvelle a filtré dans le Financial Times, avec beaucoup d'interrogations : pourquoi céder une activité profitable malgré la crise qui a dégagé en 2008 un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros pour une marge opérationnelle de 33,9% ? LVMH a fermement démenti.
Le Financial Times s'est cependant même avancé à parler de prix, évoquant une comme supérieure à 8 milliards d'euros... A suivre, et à rapprocher, peut être d'une nouvelle que nous avions fait paraître dans nos colonnes sur la récente restructuration des entités de LVMH en Champagne (pour relire cet article, cliquez ici).




