R
endons à César ce qui est à César. C’est grâce à l’expertise de deux chercheurs français que la méprise a été découverte : Jean-Michel Boursiquot et Laurent Audeguin de l’Institut Français de la Vigne et du Vin, ont permis de corriger une erreur d'identification du cépage Albarino, au cours d'une mission en Australie. Une affaire qui fait grand bruit dans le vignoble australien où, ce qu’on croyait être de l’Albarino, donnait des résultats très encourageants. L'analyse d'ADN conduite par le laboratoire de l’Institut Français de la Vigne et du Vin a confirmé l'examen ampélographique pratiqué sur place, révélant que l’Albarino était en fait du Savagnin, le cépage des vins du Jura. Belle démonstration de l'intérêt de l'ampélographie et la nécessité de détenir des collections de référence fiables et sûres.