Pour tous les vignerons, tous les professionnels du vin , pour beaucoup de scientifiques, pour de nombreux journalistes, l'étude de l'’INCa (Institut National du Cancer), diffusée quelques heures avant le débat parlementaire et affirmant qu’un seul verre de vin augmentait les risques de cancers, est considérée comme une provocation portant un préjudice grave à l'Economie du vin, à la Culture française.
Les parlementaires ne se sont pas laissés impressionnés et ont, tout en amendant les textes, voté une Loi raisonnable. Mais les conséquences négatives des recommandations de l'INCa, pour la filière vin, sont considérables.
Des vignerons appuyés par des scientifiques, des médecins, des juristes, des experts souhaitent obtenir la rectification de l'étude "Cancer et vin" de l'INCa, d'autant plus qu'au cours des derniers mois de nombreuses études publiées en France et à l'Etranger ont mis en évidence les effets protecteurs d'une consommation modérée de vin, sur le cancer !
«Ce 13 mars 2009, nous introduisons un recours administratif devant le ministère de la Santé pour obtenir la rectification des informations erronées concernant le vin dans cette brochure, a déclaré Jean-Charles Tastavy, vigneron en Languedoc, secrétaire général de Vin & Société, et fondateur de l'Association pour L'Honneur du Vin. Nous demandons également que la brochure ne soit pas expédiée aux médecins.»
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