a vallée du Rhône vit actuellement une situation paradoxale. D’un côté, ses performances globales semblent bonnes : en 2008, les ventes ont progressé de 1,9% en volume et de 3,4% en valeur, en particulier grâce à un premier semestre très positif, tandis qu’au second des contre-performances à l’export, en particulier aux Etats-Unis et en Angleterre, faisaient baisser la moyenne. Au début 2009, la situation ne s’améliore pas, et selon Arnaud Pignol, délégué général d’Inter Rhône, « un certain nombre d’entreprises sont déjà en grande difficulté. »
Ceci alors que la consommation mondiale continue à augmenter, que le vin semble être une valeur refuge dans les situations anxiogènes, et que le public mondial tend à « voir à nouveau la complexité des vins français comme un atout que comme un défaut », selon Hervé Pichon, responsable du marketing.
L’interprofession, appuyée par des crédits européens, a donc décidé de ne pas lâcher ses marchés export, et engage pour 2009 un budget de 10 millions d’euros, dont 6,5 à l’exportation, en priorité avec de la communication grand public en direction de deux pays « mûrs » pour la consommation de vin, les Etats-Unis et le Canada, et du marché statégique qu’est l’Angleterre. L’accent sera aussi mis sur le Japon et la Corée du Sud, plutôt que sur les marchés émergents, où la communication se limite pour l’heure aux prescripteurs.
Vallée du Rhône : face à la crise, l'interprofession choisit de communiquer sur les marchés mûrs
Par Vitisphere Le 10 mars 2009
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