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a Fédération Internationale des Ecrivains du Vin (FIJEV) a salué la naissance du Conseil Supérieur de l'Oenotourisme. Engagée dans la promotion de l'oenotourisme et de "tout effort en matière d’accueil des touristes au sein du vignoble, et plus généralement, tout ce qui contribue à renforcer la Culture du vin", la FIJEV a créé avec l'Association Nationale des Elus du Vin (ANEV) en 2008, le prix René Renou qui distingue la meilleure initiative oenotouristique d'une collectivité territoriale française. Tout en saluant, donc, le geste du gouvernement français pour favoriser la collaboration des instances du tourisme avec celles du vignoble, la FIJEV "ne peut s’empêcher de pointer du doigt le paradoxe qui consiste, d’une part, à encourager les initiatives œnotouristiques (dont il serait logique d’attendre un minimum d’impact sur les ventes), et de l’autre à diaboliser le vin, au même titre que les autres boissons alcoolisées, dans le cadre du projet de loi Hôpital Patients, Santé et Territoires." Et ce alors même que le candidat Nicolas Sarkozy avait déclaré à Sancerre en février 2007: "assimiler le vin au tabac ou à une drogue, c’est une erreur".
La FIJEV appelle donc le gouvernement à afficher plus de cohérence, parce que "l'engagement, louable, des pouvoirs publics français en faveur de l’œnotourisme, ne peut constituer un «lot de consolation» pour un secteur choqué par les attaques dont il est l’objet." Puisque l'heure est à l'interministérialité, la FIJEV encourage notamment le gouvernement, dans un esprit de "bonne politique, [à] coordonner l’action de tous les ministères, afin d’encourager à une consommation raisonnable, via des projets d’éducation au vin, notamment."
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